the tiny points

A l’origine, une rencontre inoubliable

Cette histoire de tiny points a commencé fin 2014. Alors que j’étais en Erasmus à Naples, mon choix d’étudier le rôle de l’architecte dans les territoires ruraux m’a conduit à m’intéresser à l’arrière-pays et j’ai alors découvert l’Irpinia

Cette histoire de tiny points a commencé fin 2014. Alors que j’étais en Erasmus à Naples, mon choix d’étudier le rôle de l’architecte dans les territoires ruraux m’a conduit à m’intéresser à l’arrière-pays et j’ai alors découvert l’Irpinia.

Un lieu qui a d’abord été un terrain d’études, donc, pour mon mémoire puis pour ma thèse. Un lieu que j’ai appris à connaître et qui a progressivement acquis une place importante dans mon cœur. J’ai découvert les fragilités de ce territoire mais aussi ses trésors cachés : de jolis villages malgré les cicatrices encore ouvertes de plusieurs séismes, des églises somptueuses, des forêts paisibles, des festivités aussi, qui provoquaient en moi de vives émotions.

Alors certes, on n’y trouvera pas le Colisée, ni des musées exposant les plus grands maîtres de la Renaissance italienne mais est-ce que, pour autant, on doit bouder ce territoire et dire qu’il n’y a rien à y faire ?

Si certaines villes sont bondées et si leurs habitants souhaitent voir moins de touristes, à l’inverse, certains territoires à l’économie fragile espèrent que le tourisme pourra créer davantage d’opportunités économiques, d’emplois pour les jeunes notamment. C’était le cas de l’Irpinia.

On peut dire que cette expérience m’a fait réfléchir, et m’a fait prendre conscience de l’impact que nos choix de vacances représentent pour un pays ou une région. J’ai eu alors eu envie de me faire la porte-parole de tous ces lieux méconnus ou mal-aimés qui pourtant méritent tout autant que les autres d’être arpentés. C’est comme ça qu’est né le blog « the tiny points », en l’honneur de tous les petits points sur la carte.

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Sans dresser une ligne éditoriale claire, j’ai commencé à écrire un puis deux puis trois… et c’est finalement près d’une trentaine d’articles déjà écrits au début de l’année 2024 ! Je vois désormais plus clairement où je veux aller, ce sur quoi j’aime écrire et les valeurs que j’ai envie de porter. Ce sont trois « invitations » que je vous décline ici.

Une invitation… à élargir ses horizons

Premier enseignement de ma rencontre avec l’Irpinia : on va tous dans les mêmes endroits… alors que tant de lieux pourraient assouvir nos envies d’évasion ! Les médias et surtout les réseaux sociaux nous inondent d’images, de suggestions de vacances de rêve, et on ne met jamais très longtemps avant de dénicher une nouvelle destination… et si on était un peu plus curieux ? Et si on ne se laissait pas prendre par les soi-disant « destinations hors des sentiers battus » alors que les véritables dignes de ce nom sont à chercher bien ailleurs ?

Et si, au lieu de reproduire la photo qu’on a vu mille fois sur Instagram, on essayait d’être le premier ou la première à photographier le village le plus méconnu de son département ?

Une invitation… au détour

Un de mes petits plaisirs, quand je dois faire un long trajet en voiture, c’est de rechercher où je serai à l’heure du déjeuner, et de voir si je ne peux pas combiner ce temps de pause avec la découverte d’une ville ou d’un village. J’aime faire ce genre de détours, qui ne me permettent bien sûr pas de faire le tour d’une destination, mais au moins de mettre un « visage », une « image » sur un nom. Ok, ça fait perdre un peu de temps, mais on reprend la route plus reposé, ce qui n’est pas un mal !!

Le détour, c’est aussi un soir en sortant du travail, emprunter un autre chemin pour aller voir ce petit village dont on voit chaque jour le nom sur un panneau sans savoir à quoi il ressemble, ou ce quartier de notre ville qu’on n’a jamais exploré.  Qui sait, il y aura peut-être une jolie église, une fresque de street art, un coucher de soleil qui donne un air romantique à une vieille grange, un passant qui vous racontera l’histoire du lavoir ou un fait historique s’étant produit dans le quartier !

Une invitation… à avoir soin des lieux traversés

On entend beaucoup parler de voyage éco-responsable… moi je militerais plutôt pour un voyage territo-responsable – ce qui englobe évidemment le fait de limiter son empreinte écologique, pas de panique ! Ce serait un mode de voyage dans on porte une réelle attention au territoire, à tout ce que les générations précédentes ont édifié, aux paysages qu’elles ont façonnés, et à tous ceux et toutes celles qui y vivent encore aujourd’hui.

Et quelle meilleur ode au territoire que de passer du temps dans les lieux – peut-être voir moins mais mieux –, d’arpenter les rues avec lenteur et curiosité aussi : Quels sont les matériaux qu’on a utilisés pour construire ? Pourquoi est-ce qu’on a construit comme ça ? Quel type d’agriculture je vois dans les champs ? J’adore quand, à la fin d’une balade, j’ai appris quelque chose. C’est aussi essayer d’avoir un impact positif… en consommant sur le territoire par exemple : prendre un petit café au PMU du coin, s’offrir un croissant à la boulangerie du village… Et pourquoi ne pas en profiter pour demander quelques conseils de visite aux locaux ?

Le mot de la fin !

Je vous souhaite une très belle balade sur mon blog… Je dois dire que je prends un plaisir fou à jouer les reporters, en partant découvrir des lieux, proches ou loin de chez moi, et à réfléchir à la meilleure manière de vous les restituer ! J’espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire 🙂

Si vous avez envie d’en savoir plus sur une destination ou si vous souhaitez qu’on travaille ensemble, rendez-vous sur la page de contact.

Enfin, n’hésitez pas à partager avec moi vos plus beaux endroits méconnus, je suis toujours partante pour de nouvelles découvertes !