Une semaine en Algarve (sans voiture !)

Il est vrai que cet été, je ne suis pas partie à la découverte de petits points sur la carte. Ma sœur et moi avons même choisi une région assez touristique au Portugal : l’Algarve. Comme beaucoup, nous avions vu passer des images de ses paysages côtiers et ses plages, et il n’y en a pas fallu plus pour nous convaincre. Cependant, après quelques recherches, il nous semblait que la voiture était incontournable pour visiter la région… si comme nous, vous êtes assez frileux à l’idée de louer un véhicule à l’étranger, vous êtes au bon endroit ! Nous avons visité l’Algarve sans voiture et je vous le dis, OUI, c’est possible !!!

1.    Notre point de chute, Faro « capitale » de l’Algarve

Par commodité parce que c’est là que se trouve l’aéroport, et aussi parce que nous avons pensé qu’il serait plus facile de rayonner en Algarve depuis sa ville principale, nous avons choisi de loger à Faro. A l’aéroport, le marquage au sol et les panneaux facilitent la recherche de l’arrêt de bus. Attendre patiemment les bus 14 (direction Atalaia) ou 16 (direction Terminal Rodoviario) pour le centre-ville ; lorsqu’ils arrivent, penser à demander au chauffeur s’il va bien au centre, car les bus des deux sens s’arrêtent au même arrêt. 

Notre logement était situé près du Marché municipal, qui compte aussi plusieurs restaurants, c’est donc là que nous nous avons mangé le premier midi. Steak « à la portugaise » pour ma sœur et sardines grillées pour moi, à la Cantina Pedro. Un bon rapport qualité-prix (7 grandes sardines avec des pommes de terre pour 9€) qui nous a convaincu que nous allions, au moins gustativement parlant, passer de bonnes vacances ! 

Faro est une ville d’environ 68 000 habitants. Nous l’avons visitée la première après-midi et le dernier jour. Tout de suite, nous avons été plongées dans ces architectures blanches, avec leurs petites touches de couleur aux angles et autour des fenêtres, que nous avions hâte de voir pour de vrai. Un blanc immaculé qui donne l’impression qu’ils les repeignent tous les mois ! 

Entrée de chapelle blanche, croix au-dessus du fronton arrondi, petit jardin devant
Chapelle dans l’enceinte de Sé

Faro mérite qu’on fasse le tour de ses églises, notamment la Cathédrale, aussi nommée « Sé », l’église de Sao Pedro et l’église Do Carmo, toutes différentes et en même temps très jolies. Pensez à vérifier leurs horaires sur Google Maps, car nous avons eu quelques surprises ! Nous avons en tout cas découvert le concept de « chapelles des os », des chapelles ornées de crânes et d’ossements humains. Il y en a une à Do Carmo et une à Sé… ça fait son effet ! Depuis le clocher de la cathédrale, on a aussi une belle vue sur la lagune entourant la ville. Oui, car Faro ne débouche pas directement sur la mer mais appartient au Parc Naturel de la Ria Formosa (patience, j’y reviendrai plus tard !). 

vue d'en haut d'un bout de village avec des maisons blanches et la mer, la lagune au fond
Vue panoramique depuis le clocher de la Cathédrale

Au-delà des églises, nous avons aimé le centre ancien, lové dans ses fortifications. Il est sympa d’en faire le tour puis d’entrer par l’une des portes pour flâner dans les ruelles pavées. A la fin du jour, la lumière tombante sur les murs immaculées rend les lieux encore plus magnifiques.

Dans la partie plus commerçante du centre-ville, de grands draps blancs sont tendus au-dessus des rues pour créer de l’ombre. C’est appréciable et cela donne un côté plus « intimiste » au quartier. Les boutiques de souvenirs sont toutes plus belles les unes que les autres ; le liège et la céramique ont la part belle. On a envie de tout acheter ! 

A signaler aussi, à Faro, la présence du Musée Ethnographique Régional, plutôt sympa même s’il n’est pas très grand. On y découvre notamment les traditions artisanales ancestrales (vanneries, tapis) et une maquette très instructive pour comprendre comment disposer les filets pour pêcher le thon ! Des photos anciennes de l’Algarve sont aussi exposées.

Bien qu’elle ne soit pas tout de suite accessible depuis le centre-ville, Faro dispose bien d’une plage. On peut s’y rendre en bus (le n°14 qui part de la gare routière en direction de l’aéroport) ou en bateau, depuis le petit débarcadère posté au pied des remparts, au sud-est de la ville. Nous avons opté pour le bateau, mais soyez prévenu, celui-ci part lorsqu’il est rempli, même si ce n’est pas encore l’heure de départ. Mieux vaut prendre un peu d’avance, surtout au retour de la plage ! 

Quelques bonnes adresses à Faro

2.    Le Parc Naturel de la Ria Formosa

La Ria Formosa est un parc naturel qui s’est constitué suite à l’essor frénétique du tourisme en Algarve, pour préserver l’écosystème si particulier de ses îles, dont le contour évolue au rythme des marées. Il est composé de plusieurs îles et sur la terre ferme, d’un centre d’interprétation (que nous n’avons pas visité).

Nous avons passé une journée dans la Ria Formosa. Le matin, nous avons pris le train de Faro à Olhão (les deux villes sont voisines). En un quart d’heure, nous y étions. Nous avons rejoint le port à pied, ce qui nous a permis de découvrir le centre-ville d’Olhão, un peu endormi en ce dimanche matin. J’ai bien aimé les pots de fleurs en forme de coque de bateau ! Il y a également un beau marché aux poissons sur le port, mais fermé ce jour-là.

étendue de sable à marée basse, maisons blanches au fond
arrivée sur l’île de Culatra

De cette ville, l’objectif était de prendre le bateau pour rejoindre un des îles. Je vous conseille d’arriver assez tôt en été, car il y a du monde, les bateaux étant espacés de 2h. Si la queue pour monter sur le bateau est impressionnante (ce qui fut notre cas), ne prenez pas peur, il y a de la place pour tout le monde (mais venez tôt quand même ^^).

Nous avions choisi l’île de Culatra. 30 minutes de traversée entre touristes et locaux embarqués pour un pique-nique dominical. Culatra ambitionne de devenir une île « Single Use Free », comme de grands panneaux l’indiquent lorsqu’on débarque du bateau, c’est-à-dire une île débarrassée des plastiques à usage unique (bouteilles d’eau, emballages, etc.). C’est en cours de déploiement, donc pas de panique si vous avez oublié votre gourde métallique : le kiosque sur la plage vend toujours des canettes et bouteilles d’eau. On regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas davantage de point d’eau pour remplir les gourdes, mais, ça viendra sûrement !

Sur Culatra se trouvent trois petits hameaux. On débarque à celui qui s’appelle « Culatra ». C’est un village de petites résidences secondaires de plain-pied, les pieds dans le sable. Seul le chemin est tracé en béton, puis il se transforme ensuite en un ponton menant à la plage, côté océan. C’est souvent comme ça en Algarve d’ailleurs, des pontons qui viennent se poser sur la dune et éviter que le piétinement des touristes ne vienne altérer l’écosystème. Avant d’arriver sur la plage, il y a des toilettes dans un petit cabanon, propres et gratuites. 

deux soeurs, paysage vert derrière
les deux sisters baroudeuses

Avant de plonger dans l’eau cristalline, nous avions repéré une petite marche d’environ 4 kilomètres aller-retour. Il suffisait de remonter la plage sur environ 1,5 kilomètres (vers l’est). En moins de dix minutes, vous vous retrouverez presque seul(e)s. Quelle joie de marcher au bord de l’eau en observant les petits oiseaux qui pêchent tout en essayant d’éviter les vagues ! Il y a un petit côté « île déserte », coupée du monde. En revanche, cela veut aussi dire que certaines personnes viennent là pour faire du naturisme. Ne soyez donc pas surpris de voir quelques bijoux de famille ! On s’est ensuite aidé de Google Maps pour trouver le petit ponton sur la gauche, assez caché par la dune, qu’il faut emprunter pour poursuivre la balade. A partir d’ici, changement d’ambiance. Ici c’est le vert qui domine, des plantes arrivent à se développer dans le sable et le recouvrent.

Après quelques centaines de mètres, le ponton s’achève sur un petit espace d’observation, où l’on peut simplement admirer la quiétude des lieux, essayer de repérer des oiseaux, et savourer cette impression d’être seuls au monde (que vous n’aurez pas souvent en Algarve en plein mois d’août !!). Nous sommes ensuite revenues sur nos pas jusqu’à la plage, pour une baignade bien méritée. Notez toutefois, avant de vous lancer dans une balade comme nous l’avons fait, qu’il n’y a aucune ombre sur tout le parcours (sur toute l’île en fait) et que le soleil peut être assez écrasant en Algarve !

En fin de journée, depuis la plage juste au sud du hameau de Culatra, nous sommes remontées vers le hameau de Farol, nommé ainsi car il possède un phare. Ce village a un peu la même physionomie que Culatra, pleins de petites maisons avec leurs terrasses, toutes différentes, qui se serrent le long des allées. De là, nous souhaitions prendre le bateau pour rentrer directement à Faro. Si vous le cherchez, le port se situe au nord du hameau. Il y a une billetterie pour le bateau menant à Olhão mais pas pour celui menant à Faro. Le mieux, quand un bateau arrive, c’est d’aller demander au personnel de bord, c’est aussi auprès de lui que vous achèterez votre billet. Comptez également environ 30 minutes de traversée également pour revenir à Faro.

petites maisons dans le sable, phare au fond
Farol à la fin du jour

3.    Loulé et son marché

Amatrice de campagne et de villages perdus, j’aurais aimé voir davantage l’intérieur des terres, mais cela était soit très long (plus de 3h de bus), soit tout bonnement impossible à faire en une journée. La seule ville non côtière que nous avons vue était Loulé, réputée pour son marché. Le samedi, en plus des halles, de nombreux étals se placent tout autour et drainent une importante clientèle. 

halles de marché, influence orientale
Les halles de Loulé

Nous avons donc visité Loulé un samedi, pour profiter de son vaste marché, puis nous nous sommes promenées dans les petites rues blanches du centre-ville. On n’a bien aimé le petit parc en face de l’Église de Saõ Clemente, petite oasis de verdure dans la ville, plutôt rare en Algarve. 

Deux principaux monuments à voir dans cette petite ville : tout d’abord, le château, qui contient une petite exposition d’archéologie, et qui offre la possibilité de déambuler sur son (petit) chemin de ronde. Son entrée ne paie pas de mine : on dirait simplement une maison un peu plus cossue que les autres avec un jardin. A l’arrière, au pied des tours, l’ambiance est toute autre.

Ensuite, ne manquez pas l’Ermida de Nossa Senhora da Conceição, une petite chapelle dans la même rue que le château, dont les murs sont entièrement repeints d’azulejos, ces carreaux de céramique peints en bleu, qui représentent ici des scènes religieuses.

Pour le déjeuner, nous avons fait étape à « Bocage », un restaurant plutôt traditionnel recommandé par notre petit guide de voyage. Visiblement, nous n’étions pas les seuls touristes à avoir repéré cette adresse. Comme tout au long de notre voyage, nous nous sommes régalées sans nous ruiner. Mention spéciale pour la daurade ! 

4.    Lagos et Ponta da Piedade

L’Algarve est parcourue par une ligne de chemin de fer allant de Lagos (à l’ouest) à Vila Real de Santo António (à la frontière espagnole, à l’est donc), en passant par Faro. Comme je l’ai dit pour Loulé, il faut se méfier des arrêts qui, pour beaucoup, sont assez excentrés des centres-bourgs, parfois à mi-chemin entre deux communes. Il n’y a pas toujours de bus qui relie un centre et sa gare de façon fréquente, pensez à toujours vérifier l’itinéraire sur Google Maps. 

maisons de plain pied, blanches avec tours de menuiseries bleus et jaunes, fleurs grimpantes
Lagos et ses charmantes maisons

Bien entendu, ce n’est pas le cas de Lagos, desservie directement par le train. Il faut compter entre 1h30 et 2h de train entre Faro et Lagos, le temps d’admirer la campagne portugaise, ses vastes champs d’orangers et ses jolies gares.  

Depuis la gare, pour rejoindre le centre-ville, il faut se diriger vers la marina et la longer, jusqu’à un pont basculant (qui s’ouvre pour passer les bateau de temps en temps). Après le pont, prendre à gauche et continuer de longer le bord de la rivière Bensafrim. Le bâtiment qui marque, selon moi, le départ du centre-ville est… sans surprise… le marché municipal ! Marché aux poissons au rez-de-chaussée, autres denrées (fruits, légumes) au premier étage, on peut également accéder à la toiture où se trouve un restaurant. 

Le centre-ville de Lagos regorge de boutiques de souvenirs et de restaurants. Les rues sont animées, on sent que c’est le point de chutes de nombreux touristes. Vous pourrez faire une pause glaces à Gelicia : testées et approuvées ! Après avoir parcouru un dédale de ruelles blanches et animées (n’hésitez pas à vous éloigner aussi des rues commerçantes), vous arriverez à la Place Infante Dom Henrique, au dessin plutôt contemporain avec ses jets d’eau. On y trouve l’église dédiée à Santa Maria de Lagos, ainsi qu’une jolie porte ouvragée, celle d’un ancien entrepôt militaire. C’est aujourd’hui un petit marché de produits faits mains. Au nord de la place se trouve le Musée de l’Esclavage (non visité) … car il y avait ici un marché aux esclaves, fraîchement débarqués du port, autrefois.

plage dans une crique large, beaucoup de parasols
la plage de Dona Ana

Au sud de Lagos se trouve un site enchanteur : Ponta da Piedade, un chemin panoramique qui vous conduit au-dessus des falaises ocres et de la mer. On se balade ici presque exclusivement sur des pontons, et des espaces sont aménagés avec bancs et structure en bois créant un peu d’ombre, au niveau des points de vue principaux. Les pontons servent aussi ici à sécuriser le marcheur, même si nous avons vu un certain nombre de promeneurs s’en éloigner s’approcher très dangereusement des précipices… Pas bien !! Au début de la promenade, vous verrez les jolies plages de Praia Dona Ana e Do Camilo, si vous voulez vous baigner, c’est ici qu’il faudra vous arrêter, car ensuite, les plages au pied des rochers ne sont accessibles que par bateau.

Lors de notre première journée à Lagos, nous avons fait une excursion d’une heure en bateau pour découvrir Ponta Da Piedade depuis la mer. Entre la gare et le centre-ville, le long de la marina, de nombreux stands se suivent et proposent des sorties en mer. Nous avons choisi, sur conseil de l’Office de Tourisme de Faro, la compagnie Blue Fleet. Pour 22 euros par personne, nous avons eu droit à une sortie 1h avec guide, qui nous a présenté les différentes criques, ainsi que certains rochers aux formes amusantes et leurs noms qui le sont tout autant ! Une visite complémentaire à la découverte depuis le haut !

falaises ocres, végétation, océan à perte de vue
Ponte da Piedade

5.    Le dernier jour : São Lourenço et Praia da Falesia

Enfin aguerries aux systèmes de transports publics de l’Algarve, nous avons tenté, le dernier jours, un combo final de haut vol, avec deux sites qui promettaient de nous plaire mais qui ne semblait pas aisé de rejoindre en bus : en fait, nous avons relevé le défi haut la main ! 

En réalité, les deux destinations se trouvent le long de la même ligne de bus, la n°9 qui relie Faro à Albufeira. On l’a prise à la gare routière, et nous avons ensuite suivi les arrêts de bus via Google Maps pour savoir quand il nous faudrait appuyer sur le bouton « stop » et descendre (les arrêts ne sont pas indiqués à bord). Je pense que nous aurions aussi pu demander directement au chauffeur. 

église blanche avec azulejos, vue de 3/4
Sao Lourenço sous un soleil de plomb

Première visite : l’église de São Lourenço. Nous sommes donc descendues au bord d’une grande route, mais à seulement 5 minutes à pied de ladite église. Très vite, on a repéré l’église un peu plus haut et nous nous sommes rapprochées. D’extérieur, elle est plutôt classique – blanche– avec une scène biblique représentée en azulejos au niveau du chœur. A l’intérieur, elle est entièrement couverte d’azulejos pour un résultat époustouflant. L’entrée est payante, 2€ par personne. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur et ça ne rigole pas. Il y a des caméras et nous avons vu une personne se faire jeter dehors pour ça ! Contentez-vous d’admirer, observer, prenez le temps… c’est bien aussi ! 

A proximité, il y a un bar/pâtisserie (que nous n’avons pas testé) et des bancs autour et en face de l’église, pour ceux qui souhaiteraient, comme nous, pique-niquer en attendant le bus suivant. Il faut signaler tout de même les toilettes « VIP » située à l’entrée du cimetière, en contrebas du village. Un bidet dans chaque WC, propreté irréprochable et surtout gratuits, la grande classe ! 

terrasse de café, store ban
la jolie terrasse de la pâtisserie

1h30 après notre arrivée, nous avons repris le bus, au même endroit, jusqu’à Olhos de Àgua. Ici encore, on s’est aidé de Google Maps pour savoir quand s’arrêter. Le bus traverse la station balnéaire de Quarteira, avec ses hauts immeubles, bien différents de Lagos et Faro. Arrivées à bon port, il faut descendre en direction des commerces. Ensuite, contourner une grande résidence pour arriver à l’entrée d’un chemin, tout en pontonse encore une fois, qui conduit à plusieurs plages, dont celle que nous avions repéré : Praia da Falesia, aussi appelée Praia do Barranco das Belharucas (à vos souhaits !). Il faut sortir des pontons et suivre un petit chemin pour descendre au niveau de la mer. Si vous ne souhaitez pas trop « crapahuter », il existe aussi un autre chemin, un peu plus long, mais plus confortable.

Que dire ? Le paysage était juste à couper le souffle (voir photo de couverture). Pour nous, c’était encore plus beau que Ponta da Piedade. Ces grandes falaises ocres et orangées, sur des kilomètres et des kilomètres, venaient clore en beauté notre voyage. Ça, et les délicieuses « bolinhas » que nous avons dégustées en faisant bronzette : ce sont de gros beignets (boules de Berlin) vendues sur les plages d’Algarve ! A signaler tout de même, la partie plus au sud de la plage est un peu dangereuse à cause des rochers. Surtout quand la marée monte, restez bien près de la zone surveillée. 

6.    Bilan

S’il n’est pas difficile de se déplacer uniquement en transport en commun sur la côte, il est toutefois plus complexe d’aller dans les terres, ou alors il faut s’armer de patience ! Alcoutim me tentait bien, mais il fallait plus de 3h pour s’y rendre, par exemple, avec un combo train + bus. Mais je vous rassure, vous aurez largement de quoi occuper une semaine de vacances, et même dix jours, tout en restant à portée de bus et de train.

Il est donc possible d’éviter la location de voiture. C’est en revanche un peu stressant car la signalétique de base manque souvent : pas de numéro de bus ni d’horaires aux arrêts. Les arrêts ne sont pas indiqués dans les bus, d’où le recours systématique à Google Maps. En revanche, les bus et trains sont ponctuels (à 5-10 minutes près, mais c’est les vacances !) et le personnel est agréable. En quelques mots, gardez votre calme et souriez, tout va bien se passer. Dans le pire des cas, il y a des taxis (et même des taxis-bateaux), vous ne passerez pas la nuit dehors !

En résumé, aucun regret d’avoir choisi l’Algarve pour nos vacances, et aucun regret de n’avoir pas loué de voiture ! 🙂

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4 réponses à « Une semaine en Algarve (sans voiture !) »

  1. cet article est absolument génial. Merci d’avoir pris le temps de tout raconter. 👍

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    1. Merci Sarah ! Un voyage prévu en Algarve ? N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !

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  2. bonjour,très sympa et pratique votre article

    je partirai début octobre et j’ai surtout envie de séjour en bord de mer pour me baigner.

    j’arriverai à Faro en avion pour un séjour de 3jours car je rejoindrai un groupe de randonneurs

    quel village ou ville me conseillez-vous?

    merci et bel été

    Christiane

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    1. Bonjour Christiane,
      Contente de lire que l’article vous est utile !
      À Faro, comme je l’ai écrit, la plage n’est accessible qu’en bateau ou bus, mais c’est quand même assez pratique si vous souhaitez rester dans la ville où vous arrivez et puis elle est plutôt jolie. Si vous préférez vous poser quelque part 3 jours sans reprendre de transport, le mieux est peut-être de trouver un hébergement à Lagos, c’est aussi une charmante petite ville et vous aurez plusieurs plages accessibles à pied, et le choix entre les criques et la grande plage de sable. Je recommande toutes les petites villes et villages cités dans l’article. Il y a Tavira aussi, accessible un peu plus à l’est en train, qui me tentait bien mais nous n’avons pas eu le temps de nous y rendre.
      J’espère que cela vous aidera ! Bonne journée, Lucie.

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