Quand j’ai vu que le thème du rendez-vous En France Aussi pour le mois de juillet était « sur le rivage », je me suis dit que cela collerait parfaitement au petit voyage à vélo que j’avais prévu de faire au début du mois, entre Côte d’Opale et Baie de Somme, sur les rives de la Mer Manche. Deux semaines après mon retour, je me lance donc dans le récit de ces quatre jours à vélo dans une région que je ne connaissais pas du tout, et qui m’a donné très envie d’y retourner ! Le thème « Sur le rivage » a été proposé par Pauline du blog Petites Evasions Grandes Aventures. Vous pouvez retrouver les autres contributions et les autres thématiques sur le site En France Aussi.

Il y a deux ans, j’avais parcouru une portion de la Vélodyssée entre Arcachon et Bayonne, en quelques jours. Une première expérience de cyclotourisme qui m’avait ravie, et depuis, j’avais très envie de recommencer, pour découvrir au rythme de mes deux roues un nouveau territoire, si possible près d’un littoral. Après avoir hésité entre plusieurs itinéraires, j’ai jeté mon dévolu sur la Vélomaritime, partie française de l’Eurovélo 4 qui relie Roscoff à Dunkerque et sur une petite portion qui me permettait de laisser ma voiture au départ et revenir sans trop de difficultés la rechercher à la fin du parcours.
Jour 1 : de Calais à Boulogne-sur-Mer (47km)
Erreur de planification de mon parcours ou excès de confiance dans mes capacités sportives ? Je ne sais pas, toujours est-il que cette première étape a fait chauffer mes cuisses et mollets. Les plus sportifs se moqueront sans doute, car 500m de dénivelé positif ne paraissent pas tant que ça, mais en vrai, j’ai passé la moitié du trajet à pied à côté de mon vélo … !
Avec le recul, je reconnais que cette étape m’a quand même offert de très beaux panoramas sur la mer, et rien que pour ça, elle valait le coup d’être parcourue !

Je suis donc partie de la grande plage de Calais, après une première contemplation de la mer que je n’avais pas vue depuis un bon bout de temps… Le ciel était assez menaçant, mais au final, c’est l’étape qui m’a valu le plus de coups de soleil ! Puis, sans m’attarder plus longtemps à Calais, j’ai filé en direction du sud.
Pas de balisage de la Vélomaritime sur la première partie de mon trajet du jour, mais je m’en suis sortie car j’avais téléchargée la trace GPX sur leur site. A Sangatte, on contourne une énorme infrastructure étrange, presque inquiétante, entourée de gros barbelés : il s’agit d’un des puits ayant servi à la construction du tunnel sous la Manche ! Puis commence la succession de grandes montées et de grandes descentes qui vous conduiront jusqu’à plusieurs petites villes côtières et aussi aux Caps Gris Nez et Blanc Nez, que je n’ai toutefois pas eu le temps d’explorer (mais ce sera une bonne occasion de revenir !).


Je me suis tout de même arrêtée dans deux villages très charmants, histoire de revoir la mer et de découvrir un peu l’architecture du Pas-de-Calais ! Wissant tout d’abord, à prononcer « Ouissant » est un village prisé des touristes car situé entre les deux caps. J’ai apprécié son petit centre-bourg qui ne donne pas l’impression d’être sans une station balnéaire, avec des maisons basses.
Je me suis également arrêtée à Ambleteuse, avec sa plage tout en rochers et son fort à la pointe sud, posé là comme un gigantesque château de sable qui n’aurait pas été emporté par les vagues !

Finalement, kilomètre après kilomètre, avec un balisage de la voie cyclable enfin présent, j’ai fini par arriver aux portes de Boulogne. Quelle ne fut pas ma joie de voir sur les panneaux qu’il ne me restait plus que 4,5km, puis 2 et ainsi de suite !
Boulogne-sur-Mer est une ville qui trouve son origine déjà à l’Antiquité et qui a su se développer au fil des siècles à la fois par sa qualité de port de pêche – elle est aujourd’hui le premier port de pêche français – et par son côté balnéaire. Si la partie plus active et commerciale de la ville se situe plutôt au niveau de la mer, la ville historique et fortifiée se situe tout en haut. On la reconnaît facilement sur la carte par sa forme carrée.

J’avais réservé ma chambre pour la nuit à deux pas de cette partie ancienne de la ville. Mon étape du jour s’est donc terminée par un bon dernier dénivelé – et sous la pluie en plus ! – qui a consommé les dernières forces qu’il me restait !
Jour 2 : de Boulogne-sur-Mer à Berck (22km pédalés)
J’ai débuté ce deuxième jour par la visite de la ville fortifiée de Boulogne-sur-Mer. On y entre par d’imposantes portes, la principale étant située tout au bout de la Grande Rue. Cette portion de ville protégée des remparts concentre plusieurs édifices importants, tels le Beffroi, le Tribunal judiciaire, l’Hôtel de Ville et la Basilique Notre-Dame de l’Immaculée Conception, dont la coupole est en travaux. Profitant d’une éclaircie, je me suis promenée dans ces ruelles pavées et j’ai admiré les monuments dans le calme absolu. Peu de passants, seuls quelques employés communaux qui entretenaient les massifs de fleurs.

La bonne nuit de sommeil que j’avais passée et le démarrage de cette journée en douceur m’ont motivée à me remettre en selle. Cela dit, je savais qu’il me fallait une étape facile en ce deuxième jour pour que mon corps récupère et surtout pour reprendre confiance en moi et en mes capacités physiques. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre le train jusqu’à Étaples, à quelques kilomètres du Touquet, pour me rapprocher de ma destination du jour.

Je crois que c’était plutôt une bonne idée parce que le temps était vraiment maussade ce matin-là. J’ai vu que je n’étais pas la seule à « tricher », car nous étions plusieurs cyclistes à patienter sur le quai. J’ai ainsi fait la connaissance d’une belge partie la veille et qui se rendait en Bretagne !
Le Touquet Paris-Plage est connu pour être le lieu de villégiature de nombreuses personnalités politiques et célébrités. C’est une ville créée de toute pièce à la fin du XIXe siècle, après que quelques notables parisiens aient flairé son potentiel touristique.

Sur la carte de l’état-major, datée de 1866, on voit que le Touquet n’est qu’un lieu-dit en bord de mer. C’est un petit hameau que s’offre Alphonse Daloz, notaire parisien, dans lequel il vient séjourner. Puis, avec son ami Hippolyte de Villemessant, fondateur du journal Le Figaro, l’idée germe d’en faire une station balnéaire à connecter avec Paris. En 1982 est inauguré le lotissement Paris-Plage et depuis, l’importance de la station n’a cessé de croître.


Etant donné le vent puissant de la journée, je n’ai qu’entraperçu le bord de mer et j’ai préféré rouler un peu dans les rues à l’abri pour trouver de quoi manger. Je me suis arrêter chez « Elizabeth’s » prendre des meat pies puis à la fromagerie voisine « Terre de Fromage » sur la rue de Metz et je suis allée m’asseoir à l’abri des originales halles de marché pour déjeuner.
C’est l’Hôtel de Ville qui m’a le plus marquée : un air de petit manoir hanté à l’anglaise, digne des romans des Sœurs Bronté ou de Jane Austen. Il s’agit d’un bâtiment de style anglo-normand, construit en 1929.

J’ai repris la route sous un ciel couvert et l’itinéraire, plat, balisé, d’environ 20km, était cette fois complétement à ma portée. La Vélomaritime passe par Stella-Plage et Merlimont, deux petites stations balnéaires avec de grands lotissements de maisons secondaires, avant de rejoindre Berck-sur-Mer. Arrivée en milieu d’après-midi, j’ai eu tout le loisir de découvrir cette jolie ville !
J’ai énormément aimé Berck, pour son atmosphère mais peut-être aussi parce que j’ai eu l’occasion d’y rencontrer de chouettes personnes ! Il faut dire que je suis arrivée sous un grand soleil, et le vent si terrible le matin était cette fois un peu plus supportable. J’ai flâné un peu le long de l’Esplanade Parmentier qui longe la mer. Les immeubles qui la bordent ont un rez-de-chaussée abrité, sorte d’arcades modernes avec leurs enseignes vintage. Tout au bout, au sud, on arrive à une grande roue panoramique, et un hashtag géant #CerfsVolants nous laisse deviner que des passionnés doivent se rejoindre ici pour faire voler leurs plus beaux spécimen. Et en effet, j’ai découvert que Berck accueillait chaque année les Rencontres Internationales des Cerfs Volants (RICV) !


La plage de Berck est immense, et charmante avec ses cabines aux tons pastel. Il y a même quelques belles dunes côté nord. Ce soir-là, c’était marée basse et l’étendue de sable s’étendait presque jusqu’à l’horizon. Le vent avait tracé comme des sillons et des motifs sur la plage ; des petites flaques d’eau avaient résisté à la marée descendante et j’ai pris plaisir à y tremper mes pieds, bien contents d’être hors de leurs baskets !
De beaux et imposants édifices – qui sont en fait des centres médicaux – flanquent la plage au nord et au sud du centre-ville. On retrouve le style anglo-normand de l’hôtel de ville du Touquet, et les pierres plutôt foncées, tirant sur le marron et le rouge, de la région.

Le soir, je suis allée voir le match de foot entre l’Italie et l’Espagne au Green Corner, qui est tenu – m’a-t-on dit – par un frère et une sœur qui ont décidé d’arrêter leurs études de droit pour ouvrir un pub ! J’étais seule à une table, et finalement un groupe de personnes m’a proposé de me joindre à eux un peu avant la mi-temps, nous avons bien ri et la victoire de l’Italie est venue couronner cette chouette journée.
Jour 3 : de Berck à Cayeux-sur-Mer (51km pédalés)
Cette troisième journée m’a conduite sur des chemins de campagne, tantôt immergés dans des pâturages et des cultures céréalières variées, tantôt dans la flore sauvage des baies d’Authie et de Somme. Un nouveau changement de paysage. Chaque jour, d’ailleurs, j’ai pu voir le paysage évoluer progressivement et des ambiances nouvelles entourer la Vélomaritime. C’est vraiment ce que j’aime à vélo, parcourir lentement un territoire et saisir ses nuances.

Une poignée de kilomètres après Berck, j’ai débouché dans un endroit tout à fait bucolique, le Port de la Madelon, un endroit idéal pour un pique-nique ou un repas familial à l’auberge voisine. J’étais sans le savoir en plein cœur de la baie d’Authie, un estuaire riche en plantes sauvages et qui constitue une frontière naturelle entre le Pas-de-Calais et la Somme.
J’ai continué ma route en contournant donc la baie, jusqu’à arriver à un nouveau chapelet de stations balnéaires : Fort-Mahon d’abord, avec sa longue avenue perpendiculaire à la mer (face au vent sinon c’est pas drôle ^^), puis Quend-Plage. Entre les deux, la piste cyclable passe à proximité d’un vaste village vacances avec des maisons à l’architecture complètement déconnectée du territoire : un petit air de Canada ou du Nord de l’Europe, des couleurs flashy – le tout lové dans une dense pinède.

A l’entrée de la Baie de Somme se trouve le Parc du Marquenterre, une réserve naturelle avec son aire de pique-nique. La piste cyclable passe juste devant et sans s’aventurer trop loin sur le chemin de cailloux, on peut déjà observer quelques beaux bovins à cornes !
La véloroute, bien balisée et bien aménagée, se poursuit ensuite jusqu’au Crotoy, donnant directement sur la baie. Un grand belvédère est aménagé derrière le restaurant Les Tourelles, il fait bon s’y asseoir sur un banc et contempler la grande étendue de sable qui sépare Le Crotoy de Saint-Valéry-sur-Somme.



Pour vous ravitailler, la rue de la Porte du Pont est l’artère commerçante, menant jusqu’au port qui accueille lui aussi plusieurs terrasses. On peut ensuite prolonger la promenade en empruntant le chemin des digues jusqu’à l’écluse, et ainsi observer les bateaux à quai, flottant sur l’eau ou échoués sur la terre.
Les villes et villages de la baie sont reliés entre eux par le Chemin de Fer de la Baie de Somme. Le Crotoy en est l’un des points de départ et j’ai donc choisi de tricher encore une fois en l’empruntant pour finir le parcours du jour. J’avoue que j’ai un petit faible pour les lignes de chemin de fer historiques, encore plus quand celles-ci sont gérées par des associations qui s’activent pour proposer une offre originale et bien structurée !
J’ai donc pris place à bord du train, conduit par sa locomotive à vapeur, un peu avant 16h. Un wagon spécial permet de stocker les bagages de grandes dimensions et les vélos. La porte est assez haute mais grâce à l’aide du contrôleur et d’autres voyageurs, j’ai pu assurer la montée et la descente de ma lourde monture sans difficulté. D’autant plus qu’il a fallu monter et descendre le vélo deux fois car, pour se rendre jusqu’à Cayeux-sur-Mer, un changement de train était nécessaire à Saint-Valéry-sur-Somme ! Mais ce fut sans encombre à chaque fois, n’ayez crainte si vous envisagez de le faire.


Ce fut donc fin de journée en douceur, à se laisser bercer par le mouvement du train, l’odeur du charbon et les paysages sauvages de la Baie de Somme ! Arrivée à 18h20 à Cayeux-sur-Mer, où j’avais réservé pour la nuit un petit studio au Nautilus, chez Jenny et sa famille qui ont ouvert leur service de chambres et tables d’hôtes il y a quelques mois. J’y ai été très bien accueilli, le logement était charmant, alors je leur souhaite bonne chance dans cette belle aventure !

Cayeux-sur-Mer est situé au sud de la baie, et donne sur la Manche. Contrairement aux plages que j’avais rencontrées jusque là, celle-ci est en galets. De belles pierres rondes qui ont fait la renommée de cette petite bourgade – son « or bleu ». Trouvant ses origines au milieu du XIXe siècle, l’exploitation des galets est toujours d’actualité et emploie environ 300 personnes. La sélection et le ramassage des galets, directement sur le bord de mer, s’effectuent toujours à la main, comme à l’époque. Le transport est assuré par des tracteurs et les galets sont ensuite transformés : broyés ou calcinés, la poudre obtenue est utilisée dans la confection de cosmétiques, de céramiques, d’enduits, de béton, etc.

Pour achever en beauté cette journée fort agréable, je me suis concédée un petit restaurant : un plat de moules-frites au Restaurant de la Mer, face à la plage. Comme sur toute la côte, les cabines de plage sont au rendez-vous. Beaucoup sont ici baptisées aux noms de villes françaises. Quelques pas sur les pontons de bois en guise de balade digestive m’ont permis ensuite d’admirer, en direction du sud, les grandes falaises blanches du Tréport, en Seine-Maritime.
Jour 4 : de Cayeux-sur-Mer à Abbeville (35km)
Dernier réveil en Baie de Somme. Pas mal aux fesses, pas mal aux jambes, j’étais en pleine forme pour attaquer cette journée. Les déconvenues du premier jour semblaient bien loin, mes muscles étaient réactivés, j’avais comme l’impression que j’aurais pu parcourir encore de nombreux kilomètres ! Pourtant, c’était déjà l’heure de repartir…



J’ai quitté Cayeux-sur-Mer par la route blanche, en direction de la pointe du Hourdel. Le plus difficile sur cette portion était de ne pas s’arrêter toutes les deux minutes pour contempler le paysage. Les photographies ne traduisent pas la beauté des lieux. On passe d’abord devant le phare de Brighton puis la piste, partagée entre piétons et cyclistes, file tout droit entre les dunes. Le sable, la mer, le ciel gris de cette matinée formaient un beau camaïeu de gris.
Cette route se termine bien vite, au Hourdel, un hameau avec ses petits immeubles tirés au cordeau et son phare. De là, il est possible de s’aventurer sur l’avancée de sable pour observer les phoques au plus près de l’eau. Armée de mon vélo, je me suis contentée de les voir de loin, mais ils étaient bien là !

La Vélomaritime se poursuit jusqu’à Saint Valéry sur Somme, ville dans laquelle j’étais brièvement passé la veille lors du changement de train sur le chemin de fer historique. Comptant parmi les Plus Beaux Détours de France, elle abrite une cité médiévale. J’ai pris le temps de la découvrir. Son église est surprenante, d’abord à l’extérieur où les pierres noires et beiges forment un motif en damier, mais aussi à l’intérieur puisqu’elle comporte deux nefs !


Les maisons de briques côtoient les maisons à pans de bois (ou colombages) et les façades enduites. Les volets sont gris, rouges ou bleus. On peut aussi, dans le centre historique, apprécié un panorama sur la baie et quelques belles demeures qui bordent le rivage. La partie animée de la ville est située plus bas, près du port. Dans la rue de la Ferté, j’ai craqué pour un petit croissant chocolat-pistache tout juste sorti du four, à la boulangerie Watterlott. Achetant un sandwich au passage, j’ai repris la route.
A l’écluse, où passe aussi le pont ferroviaire, j’ai quitté la Vélomaritime pour emprunter cette fois la Véloroute de la Vallée de Somme, longeant le Canal de la Somme sur cette première portion. En résumé, 15km de ligne droite jusqu’à Abbeville, heureusement ponctués d’aires de pique-nique et de bancs. J’ai donc roulé tout droit, le nez au vent, profitant de ces derniers kilomètres en selle. Pour info, cette piste cyclable permet de relier la Baie de Somme à Amiens, et même au-delà. A tester une prochaine fois !

Une averse m’a accueillie à Abbeville. Je me suis réfugiée dans un café puis j’ai fait un tour dans le centre-ville. D’allure très moderne, comme en témoigne l’architecture de la place principale, on se laisse toutefois surprendre par l’imposante cathédrale gothique et le beffroi, plus anciens, qui tranchent complètement avec leur environnement. Petit coup de cœur pour la gare, qui plus est dotée de deux grands ascenseurs (le rêve de tout cycliste !).
De là, j’ai emprunté une dernière fois le train en direction de Calais où m’attendait ma voiture. C’est ainsi qu’en un peu plus d’une heure, j’ai parcouru tout le territoire que j’avais mis 4 jours à traverser en vélo ! ^^
Arrivée à Calais, sous le soleil cette fois, j’ai eu envie de poursuivre un peu mes explorations en découvrant le centre historique et ses monuments : j’ai beaucoup aimé la Place d’Armes, avec sa Tour du guet sublimée par les petits jets d’eau qui virevoltent à ses pieds et les cafés autour, ou encore le beau jardin qui entoure l’église Notre-Dame.



Bien sûr, je suis retournée sur la plage, voir la mer une dernière fois et marcher sur la longue jetée, jusqu’au phare vert bleu. Le Dragon de Calais était de sortie, il s’agit d’une grande structure articulée qui peut embarquer une cinquantaine de passagers à la fois et qui fait des allers – retours sur l’esplanade au bord de la mer. Un véritable spectacle vivant pour les passants également, puisqu’il bouge, tourne la tête, crache de la fumée et même du feu parfois !
Je ne vais pas vous cacher, enfin, mon soulagement de voir que ma voiture était toujours sagement garée sur la Place Crèvecoeur où je l’avais laissée. J’ai passé la soirée à Calais, histoire de m’offrir une dernière portion de frites avant de refermer cette belle parenthèse enchantée entre Côte d’Opale et Baie de Somme !

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